La pratique d’un sport à un haut niveau, comme c’est le cas de beaucoup en Capcir- Cerdagne, est l’occasion de faire émerger dans le contexte particulier du sport, des angoisses, des questions, des symptômes qui peuvent constituer autant d’entraves à la progression comme au bien-être. La vie fournit ainsi une nouvelle opportunité de se questionner afin de chercher à lever les obstacles qui semblent s’opposer au plein déploiement de notre puissance.
La recherche de la performance quand elle se fait au détriment des besoins fondamentaux, tant physiques que psychiques, de l’être humain, entraîne bien souvent une souffrance qui peut prendre des formes très variées : accidents, manque de confiance en soi, angoisses, somatisations, etc…
Il s’agit alors d’aller à la rencontre de ces besoins frustrés qui, tant qu’ils le seront et parce que l’ordre juste de la vie n’est pas respecté, ne cesseront de revendiquer leur priorité quitte à mettre en échec les volontés de réussite, de progression et de victoire.
Il faut alors prendre le temps d’écouter ce qui se dit à travers tous les croche-pattes qui sont faits aux progrès, il s’agit donc d’apprendre à de s’écouter pour avancer avec soi et non contre soi, puisque si l’on veut mettre en échec quelque processus que ce soit il suffit de travailler à diviser pour mieux régner.
Il s’agit donc d’aller à rebours de cela et de chercher l’unité de soi, en intégrant le plus possible toutes les parties de soi qui portent des besoins légitimes et dont il s’agit de respecter l’ordre de priorité si l’on veut avancer.
On a tout à gagner à prendre le temps d’apprendre à s’écouter.